La voiture est le moyen de déplacement le plus répandu dans la région transfrontalière du Westhoek en raison du faible nombre de liaisons de transport public traversant la frontière. Les partenaires du projet TRANSMOBIL sont partis de ce constat pour proposer une offre de transports plus dense, diversifiée et durable. Afin de répondre aux besoins des habitants, des «hubs» concentrant à la fois des services sociaux, commerciaux et de mobilité ont été mis en place.

Objectifs du projet

1. Structurer un réseau transfrontalier de pôles mettant à disposition de nouvelles formes de mobilité et des services commerciaux.
2. Améliorer l’information aux voyageurs par la création d’une carte transfrontalière actualisée des transports en commun.
3. Etudier la mise en place d’une centrale de mobilité transfrontalière.
4. Développer une stratégie de communication commune.

Aménagement de plateformes multimodales

S’y trouvent des espaces de covoiturage, des bornes de rechargement de véhicules électriques, des services de location de vélos et de voitures en libre-service. Elles se situent sur les lignes de transports en commun existantes, et facilitent les correspondances. Elles regroupent également des services sociaux et des commerces (des épiceries par exemple).

Mise en place d’un pôle transfrontalier

Ce pôle avait pour objectif de mutualiser les connaissances sur la mobilité des experts, des fonctionnaires et autres acteurs pertinents de part et d’autre de la frontière. Des réunions, webinaires et journées d’inspiration ont permis d’identifier les problématiques communes et apporter des solutions pour améliorer les services de mobilité.

Lancement d’une centrale de mobilité et publication d’une carte transfrontalière

Cette plateforme numérique recense l’offre de transport de la région frontalière et permet de calculer des itinéraires. Elle facilite la mobilité transfrontalière en promouvant le réseau de transport en commun tout comme les transports alternatifs (vélos en libre-service, covoiturage…). Une carte transfrontalière a de plus été créée pour donner une vue d’ensemble du réseau des transports en commun afin d’améliorer l’information au voyageur, sans laquelle il est difficile de trouver des correspondances.

Un bilan positif

L’événement de clôture du projet a eu lieu à Bray-Dunes en novembre 2022, et affiche un bilan positif : 18 points de mobilité ont été aménagés et une version renouvelée de la carte de mobilité transfrontalière a été élaborée. Cela s’accompagne de la rédaction de nombreuses fiches analysant les modes de déplacement et les équipements aménagés dans le cadre du projet (bus, train, covoiturage, hubs de mobilité, pistes cyclables). Ce projet a également permis d’évaluer les besoins et les possibilités de mobilité dans la région transfrontalière, comme l’établissement d’une connexion entre les réseaux cyclables français et belges. Des réflexions sur les besoins et possibilités en termes de transport ont aussi été dégagées, et ont permis d’engager une réflexion sur la mobilité du futur dans la région transfrontalière.

Les partenaires et partenaires associés

Opérateurs : Province de Flandre Occidentale, : Agence d’Urbanisme et de Développement Pays de Saint-Omer - Flandre Intérieure - AUD, Agence d’Urbanisme et de Développement de la Région Flandre Dunkerque (AGUR), Villes de Coxyde, Ypres, Poperinge, Furnes, Communes de Kortemark, Houthulst, Vleteren, La Panne, Intercommunale WVI, GECT WestVlaanderen/Flandre-Dunkerque-Côte d’Opale, Communauté de Communes des Hauts de Flandre - CCHF, Communauté de Communes de Flandre Intérieure - CCFI, Région Hauts-de-France

Opérateurs associés : Région flamande, Département Mobilité et travaux publics, Taxistop, Syndicat Mixte Intermodal Régional de Transports - SMIRT, Communauté Urbaine de Dunkerque, Département du Nord

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Source : contenu réalisé par la Mission opérationnelle transfrontalière