Descripción
L’entreprise, spécialisée dans la transformation du verre et le domaine de la miroiterie, a acheté un four de trempe pour le verre.
L’objectif : internaliser la trempe de ses produits verriers dans l’entreprise en Centre-Val de Loire et ne plus sous-traiter cette étape en région parisienne.
À la clé : un meilleur contrôle des coûts – notamment une diminution de frais logistiques – des délais et de la qualité de production.
Une réactivité accrue pour ses clients et une attractivité dans sa gamme de prix, ainsi que davantage de compétitivité vis-à-vis de la concurrence.
RÉSULTATS ATTENDUS
Parmi les résultats escomptés figuraient notamment la création d’emplois, découlant d’un tel investissement, ainsi que l’augmentation du chiff re d’affaires lié au domaine du verre trempé. Étaient notamment visés 180 000 € de chiffre d’aff aires 2018-2019, 240 000 € pour 2019-2020 et 350 000 € pour 2020-2021.
Retour sur la genèse du projet :
Lorsque Daniel Béquet rachète en 2017 l’entreprise Mouton Esmard à Saint-Lubin-des-Joncherets (Eure-et-Loire), qui a fêté son centenaire en 2020, celle-ci ne compte que sept employés. Quatre ans plus tard, ils sont 28 et le chiffre d’affaires a été quadruplé, faisait savoir en mai dernier L’Echo républicain. Une success story qui s’est construite autour d’un savoir-faire artisanal unique doublé d’outils de production modernisés.
Interrogé par L’Echo républicain, Daniel Béquet se souvient avoir vu lors de son premier déplacement à Saint-Lubin-des-Joncherets “qu’il y avait un très gros potentiel et que la place n’était pas optimisée” et avoir “vite compris [qu’il avait] de la place pour stocker les machines”. Il a ensuite obtenu l’appui de clients dans l’acquisition de nouvelles machines. Des investissements qui lui ont permis d’accroître la production et de diversifier sa clientèle, comprenant notamment des grands noms de l’hôtellerie parisienne, tels que le Plaza Athénée ou encore le Ritz, rapporte le quotidien régional dans son reportage.
Parmi les investissements réalisés se trouvent l’achat d’un four de trempe en 2019, permettant à l’entreprise d’internaliser la trempe du verre. Sur les 374 000 euros investis, 112 000 l’ont été par le FEDER. Avant cette opération, une personne et un camion devaient être affectés trois jours par semaine à la gestion de la trempe, sous-traitée à 100 kilomètres dans la région parisienne. Depuis, la société a considérablement pu réduire ses délais de livraison, et a constaté une hausse des demandes et de ses ventes. Une secrétaire commerciale ainsi qu’un façonnier machine ont par ailleurs pu être embauchés. D’ici à la fin 2022, huit nouveaux postes pourraient être créés.
Contenu élaboré en partenariat avec Toute l'Europe.