Description
Le projet « Pierres sèches » met en valeur la diversité du patrimoine en pierre sèche le territoire étendu entre la Wallonie, le Luxembourg et la Lorraine en visant trois objectifs :
- Améliorer la biodiversité par un inventaire des murs existants et une meilleure connaissance de la faune et flore spécifique ;
- Réouvrir certains paysages enfrichés par des travaux de restauration sur des murs en pierre sèche pour structurer le paysage ;
- Développer et dynamiser la transmission du savoir-faire de la construction en pierre sèche dans la Grande Région, par la promotion de formations d’initiation ou professionnalisantes, d’activités pédagogiques en milieu scolaires et parascolaires.
Par ailleurs, le projet a permis la reconnaissance du savoir-faire de la pierre sèche comme patrimoine immatériel.
Les enjeux
La Grande Région est géographiquement à l’écart des principaux territoires dynamiques de la pierre sèche. L’association des trois versants a permis une réflexion poussée et l'émergence d’une filière prometteuse (la demande réalisée au travers des actions du projet stimulant une offre de qualité), mais il reste encore du travail pour que celle-ci existe concrètement.
Le différentiel de prix ou moyens entre le Luxembourg et les autres territoires est à double tranchant pour les chantiers : d’une part cette richesse stimule le marché, mais de l’autre elle peut absorber les compétences au détriment des bassins moins attractifs.
Si l’enjeu commun d’abandon de la pierre sèche existe dans toute la Grande Région, des différences locales, notamment le type de pierre, nécessitent des approches spécifiques.
Le projet a permis de développer la notion de professionnalisme de la filière à travers la formation qualifiante, l'échange de bonnes pratiques et des rencontres avec des professionnels.
L’après
Les partenaires souhaitent proposer des activités liées à la pierre sèche. Par ailleurs, les communes des territoires continueront à être sensibilisées pour chercher des subsides externes pour, par exemple, la restauration de murs en pierre sèche.
Les professionnels formés pendant le projet pourront continuer à restaurer des murs et à former d’autres personnes. Le personnel ouvrier formé au sein des communes pourra continuer à restaurer et entretenir les constructions en pierre sèche locales.
Le Luxembourg pourrait mettre en place une évaluation et des formations qualifiantes pour des maçons professionnels. Une réflexion similaire est en cours en Wallonie.
De plus, des formations à la technique en Wallonie ou dans le cadre d’appel à projets futurs sont envisagées.
La reconnaissance du métier de murailleur et la création d’un réseau régional en Wallonie et au Luxembourg, avec des connexions transfrontalières sont envisagées pour développer la filière en Grande Région.
Le saviez-vous ?
Les origines des murs en pierre sèche se situent dans les périodes les plus reculées de l’histoire, dès lors que les hommes ont commencé à aménager, domestiquer leur territoire en ramassant, extrayant et réemployant le matériau disponible le plus répandu : la pierre.
Chef de file :
Parc naturel des deux Ourthes (BE)
Partenariat :
Parc naturel régional de Lorraine (FR)
Natur&Emmwelt – Fondation Hellef fir d Natur (LU)
Parc naturel Mëllerdall – Syndicat Mullerthal (LU)
Parc naturel Haute Sûre – Forêt d’Anlier (BE)
AWaP – Agence wallone du Patrimoine (BE)
ABPS – Artisans bâtisseurs en Pierres sèches (FR)
Emplacement
Détails du financement
Bénéficiaire
Amandine Schaus – Coordinatrice Projet Pierre sèche - amandine.schaus@pndo.be