Descripción
La guerre contre le paludisme est une lutte de longue haleine. Le projet CUREMA est dans la continuité des projets Malakit I et Next (www.malakit-project.org) qui ont clairement concluent à l’intérêt de l’autodiagnostic et l’auto-traitement pour les habitants des zones isolées dans la lutte contre le paludisme.
CUREMA optimise cette stratégie d’auto-diagnostic et d’auto-traitement du paludisme en s’attaquant aux formes reviviscentes de paludisme en partenariat avec le Brésil, le Suriname, le Guyana ainsi que des institutions sanitaires internationales. Cette stratégie va plus loin en s’attachant à éradiquer les formes récidivantes de paludisme et ainsi éviter les surinfections ou nouvelles contaminations et leurs risques d’aggravation des manifestations de la maladie. L’approche sera transfrontalière sur les lieux de passages des personnes mobiles travaillant en forêt et au niveau des fleuves Maroni et Oyapock.
Une évaluation scientifique de cette stratégie sera réalisée par des études transversales avant et après, via des études qualitatives, un recueil de données efficient tout au long du projet, une cohorte nichée pour un suivi rapproché et des données de surveillance du système de soins.
Eléments clés
CUREMA est une stratégie novatrice pour les zones impaludées isolées, elle propose :
- Un diagnostic rapide pour détecter les porteurs de formes dormantes de paludisme à risque de récidive ;
- Combiné à un traitement simple et efficace éliminant le risque de rechute ;
- Délivrer dans des conditions sécurisées identifiant les contre indications par un simple test sanguin par prélèvement au bout du doigt.
Les enjeux
Il s'agit d'une part de diminuer le réservoir de parasites et le nombre de personnes porteuses du paludisme pour contribuer à :
- Limiter les foyers d’infection dans la population locale et chez les militaires intervenants en forêt
- Réduire la propagation du paludisme dans les pays voisins, notamment au Brésil et au Suriname et inversement
- Moins d’importation du parasite Plasmodium vivax des pays voisins vers la Guyane
- Mieux former des médiateurs en santé
Ce qui, d'autre part, permettra les pays voisins à :
- Réduire le nombre de personnes atteintes de paludisme en provenance de Guyane
- Limiter les entraves aux efforts locaux de lutte en vue de l’élimination du paludisme au Suriname
- Limiter le risque de survenue d’épidémie dans des zones de faible transmission du paludisme au Brésil et au Suriname
L’après
- Mise en place de campagne de lutte et de formations conjointes et coordonnées associant les pays voisins (Brésil, Suriname, Guyana)
- Echanges et partages de données et de bonnes pratiques associant les pays voisins (Brésil, Suriname, Guyana)
- Visibilité des pays de la zone de coopération à l’internationale en termes d’expertise et d’approche innovante en matière de santé publique et de contrôle du paludisme
Chef de file :
Centre Hospitalier de Cayenne (CHC) (France)
Partenariat :
- La Fondation Oswaldo Cruz (Fiocruz)
- Association de développement, Prévention, accompagnement et coopération (DPAC) (Oiapoque- Brésil)
- Le Programme National de lutte contre le Paludisme – Ministère de la santé au Brésil
- la Municipalité d’Oiapoque en Amapa et ses autorités sanitaires (Brésil)
- Les autorités sanitaires de l’Amapa (Brésil)
- Le Programme National de lutte contre le Paludisme- Ministère de la santé du Suriname)
- Association SWOS (Suriname)
- Ministère de la santé du Guyana
- Institut Pasteur Paris et de Guyane
- Organisation Panaméricaine de la santé …
Appui :
- Ministère de la santé du Brésil
- ARS de Guyane (France)
- Santé publique France
- Collectivité Territoriale de Guyane (CTG)
La géolocalisation est celle du chef de file, les régions sont celles des partenaires français.