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Chaque année, au mois de mai, le « Joli mois de l’Europe » est l’occasion d’une fête où tout le monde est invité à participer. Fidèle à l’esprit européen, c’est surtout la diversité qui constitue le point commun de tous les événements organisés un peu partout sur le territoire. Sport, culture, patrimoine, gastronomie, rencontres, débats. Tous les domaines sont bons pour connecter l’Europe à ses citoyens et comprendre un peu mieux ses mécanismes.
« L'Europe, c'est compliqué. Si en plus on met des règles trop strictes, ça n’est plus une fête. Cela devient une contrainte ».
Pour Sandra Chaignon, responsable de la communication et de la valorisation des fonds européens en France, le « Joli mois de l’Europe » organisé chaque année repose surtout sur une dynamique qu’il faut encourager. Et par conséquent, promouvoir tout en laissant un maximum de liberté.
Tout au long du mois de mai durant lequel l’événement perdure, elle travaille donc, au sein de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), à coordonner des actions permettant de valoriser les projets financés par l’Europe à travers les autorités régionales de gestion des fonds européens. « Pour moi, la mission est double. Il faut inciter les gens à organiser des manifestations et ensuite les promouvoir » précise-t-elle.
© Bretagne Centre
© Strasbourg.eu
Affiches réalisées par les villes de Loudéac en Bretagne et Strasbourg dans le Grand Est.
La confiance aux acteurs de terrain
Si, à une époque, un principe de label avait été évoqué pour encadrer les événements, le besoin s’est rapidement fait sentir de laisser une grande autonomie aux organisateurs dans leurs formats pour faire en sorte de rallier un maximum de partenaires à la cause.
« En fait, j'aime bien appeler cela un bien commun. Le Joli mois de l’Europe appartient à tout le monde. Il n'y a pas de cahier des charges contraignant » précise Sandra Chaignon.« Dans les territoires, nous faisons confiance aux associations qui promeuvent l'Europe et aux acteurs dont le métier est d’informer sur l’Union européenne ». A l’échelle de l’ANCT, c’est donc surtout un rôle de coordination dont il s’agit, avec la mise à disposition d’un kit de communication et d’un dispositif d’agendas partagés à destination des organisateurs pour communiquer sur leurs événements.
« Nous sommes là pour faire en sorte qu’il y ait le plus d'événements, avec le plus de participants possible.».
Objectif : variété du public et des événements
Si l’ANCT fournit donc les moyens et la force de frappe, ce sont surtout les conseils régionaux, les services de l’Etat et le réseau des Europe Direct, qui permettent de toucher le grand public vers qui ces événements sont destinés. Pour Sandra Chaignon, « l'objectif est d'inclure tous les acteurs qui promeuvent l'Europe au mois de mai et d'essayer de les faire émerger. »
Cette ouverture est la clé d’une grande diversité d’événements, allant de l’organisation d’expositions, de salons, de stands d’information, d’événements sportifs, d’ateliers, de débats, de conférences, de visites du patrimoine ou de dégustations culinaires, de festivals de musique ou de cinéma, de jeux concours.
« Il y a eu des balades à vélo organisées dans des villes où les gens passaient par différents projets financés par l'Europe ou des simulations de Parlement européen organisées dans les écoles de plusieurs régions. C’est à chaque fois un public cible un peu particulier. Mais par capillarité, cela remonte à la classe, puis à la famille, à l'environnement familial, celui du jeune. Cela peut créer une émulation et permettre, par la suite, l'organisation d'autres événements » stipule Sandra Chaignon.
Quelques exemples d'évènements organisés ces dernières années par les collectivités dans le cadre du Joli Mois de l'Europe:
© Région NA
Simulation du Parlement Européen par des lycéens en Nouvelle Aquitaine
© Le Gard le Sud
Organisation d'un jeu de piste par le département du Gard
© Ville de Besançon
Stand d'information lors de la Fête de l'Europe 2023 à Besançon
Cliquez ici pour accéder à l'agenda partagé et voir l'ensemble des évènements organisés !
© Getty - Norbert Kamil Kowaczek / EyeEm
Rendre l’Europe accessible
« L'objectif n'est pas de parler uniquement de politique de cohésion. Nous restons dans l’état d’esprit de donner envie, de parler d’Europe au plus grand nombre. »
Pas d’objectif quantitatif, donc, sur un éventuel inventaire d’événements organisés durant ce « Joli mois de l’Europe ». Mais une volonté qualitative de faire en sorte que la fête de l’Europe ne se limite pas à la seule date du 9 mai, de favoriser l’initiative et de rendre accessible l’Union européenne à un public à qui on ne parle pas d'habitude.
