Description
Touché par la baisse du marché automobile, l'équipementier Freudenberg Meillor a utilisé la période de sous-utilisation de sa main d'oeuvre pour mettre en place un plan de formation ambitieux. Celui-ci doit permettre de préparer les salarié(e)s à l'utilisation de technologies de production moins polluantes.
Touché par la baisse du marché automobile, l'équipementier Freudenberg Meillor a utilisé la période de sous-utilisation de sa main d'oeuvre pour mettre en place un plan de formation ambitieux. Celui-ci doit permettre de préparer les salarié(e)s à l'utilisation de technologies de production moins polluantes.
Dès septembre 2008, la chute de ? 40% des commandes, liée à la crise économique du secteur automobile, a conduit l'équipementier automobile Freudenberg Meillor à mettre un terme aux contrats d'intérim en cours. Un accord interne sur le temps de travail a été négocié avec les syndicats en janvier 2009. Ainsi, un plan social a été évité sur deux sites de productions implantés en milieu rural, à une trentaine de kilomètres de Limoges.
Parallèlement, une réflexion interne sur l'organisation du travail a été entamée afin de voir s'il était possible de tirer partie du ralentissement de la production pour améliorer la formation des salariés de l'entreprise afin de sortir renforcé de la crise.
Cette entreprise familiale, fondée au milieu du XIXème siècle, a anticipé le retour à un niveau de production normal en mettant en place pendant les phases de sous activité un plan de formation ambitieux au profit de ses ouvriers et techniciens les moins qualifiés. L'entreprise a été accompagnée dans sa démarche par le Conseil régional du Limousin, l'Opcaim (organisme paritaire collecteur agréé des industries de la métallurgie) et le Fonds social européen pour la partie qualifiante des formations, en complément du Fonds national pour l'emploi (FNE).
L'intention de départ était d'éviter des licenciements et/ou le chômage technique et, dans le même temps, de préparer la sortie de crise par l'adaptation de l'activité de l'entreprise à la mise sur le marché de moteurs et de véhicules moins polluants, objectif stratégique pour les équipementiers du secteur automobile.
Le projet, destiné à des opérateurs d'origine rurale, de faible niveau de qualification, a vocation à faciliter la promotion interne et à renforcer les compétences des salariés pour les maintenir dans l'emploi en les adaptant à de nouveaux process et à de nouvelles
technologies de production.
Au total, 222 salariés, soit la moitié de l'effectif de l'entreprise, auront reçu une formation qualifiante dans le cadre de l'action. Un beau résultat pour une entreprise plus que centenaire mais résolument tournée vers le futur de l'automobile !
Chiffres clés
222 bénéficiaires (plus de la moitié de l'effectif total de l'entreprise), dont 52% de femmes