Publié le

30/12/2022

Promouvoir les investissements dans la formation et le renforcement des compétences, réduire les pénuries de main d’œuvre dans l’UE et stimuler la compétitivité européenne, tels sont les objectifs principaux de cette année européenne.

A l'heure de l'urgence climatique alors que les transitions écologique et numérique ouvrent de nouvelles perspectives aux Européens et à l'économie de l'UE, un citoyen qui dispose des compétences nécessaires est un citoyen armé pour s'adapter à l'évolution du marché du travail et participer pleinement à la société et à la démocratie. Comme annoncé dans le discours sur l’état de l’Union de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en septembre dernier, l’Exécutif européen a adopté le 12 octobre une proposition visant à faire de 2023 l’année européenne des compétences. 

Avec l'Année européenne des compétences, la Commission propose de donner un nouvel élan à l'apprentissage tout au long de la vie. En faisant de cette année l’année des compétences, la Commission s’est fixée plusieurs objectifs :

  • Promouvoir les investissements dans la formation et le renforcement des compétences
  • Veiller à ce que les compétences soient adaptées aux besoins du marché du travail
  • Mettre en adéquation les aspirations et les compétences des citoyens et les possibilités offertes sur le marché du travail
  • Attirer des personnes de pays tiers possédant les compétences dont l’UE a besoin

La Commission lancera ainsi des campagnes de sensibilisation, des évènements, ou encore facilitera les reconversions.

Pour cette Année européenne des compétences, elle pourra s' appuyer sur les nombreuses initiatives de l'UE déjà en place en faveur des compétences et accroître l'accès à celles-ci:

  • la stratégie européenne en matière de compétences constitue le cadre de la coopération de l'UE en matière de compétences et continuera d'aider les particuliers et les entreprises à développer des compétences plus nombreuses et de meilleure qualité et à les mettre en application;
  • le dialogue structuré avec les États membres sur l'éducation et les compétences numériques.

De même qu’elle peut s’appuyer sur de nombreux financements et aides déjà en place comme le Fonds social européen plus, la facilité pour la reprise et la résilience, le programme pour une Europe numérique, Horizon Europe et Erasmus + .

La Commission a également proposé de nouvelles initiatives pour remédier aux pénuries de compétences dans l'UE et renforcer la coopération en matière de migration.

  • Le déploiement d'un réservoir de talents de l'UE et de partenariats destinés à attirer les talents avec des pays sélectionnés, contribuera à mettre en adéquation les compétences des candidats au travail en Europe et les besoins du marché du travail. Il s'agit d'une initiative essentielle dans le cadre du nouveau pacte sur la migration et l'asile;
  • le nouveau programme européen d'innovation, adopté en juillet, propose une initiative phare et un ensemble d'actions visant à créer les conditions-cadres adéquates pour nos talents;
  • la stratégie européenne pour les universités, adoptée en janvier, propose un ensemble de 50 actions qui sont essentielles pour développer des compétences de haut niveau et à l'épreuve du temps en ce qui concerne un large éventail de personnes, y compris les apprenants tout au long de la vie, afin qu'ils deviennent des penseurs créatifs et critiques, des résolveurs de problèmes et des citoyens actifs et responsables;
  • la plateforme européenne pour les compétences et les emplois numériques est une initiative lancée dans le cadre du mécanisme pour l'interconnexion en Europe. Elle offre des informations et des ressources sur les compétences numériques, notamment un outil d'autoévaluation des compétences numériques, ainsi que des possibilités de formation et de financement;
  • la coalition de l'UE en faveur des compétences et des emplois numériques s'attaque au déficit de compétences numériques en réunissant les États membres, les partenaires sociaux, les entreprises, les organisations à but non lucratif et les prestataires de services éducatifs afin de sensibiliser et d'encourager les organisations à prendre différentes mesures pour encourager la formation aux compétences numériques, par exemple en prenant l'engagement de renforcer les compétences numériques.

Le Parlement européen et le Conseil vont maintenant examiner la proposition de la Commission, en tenant compte des avis du Comité économique et social européen et du Comité des régions.

 

 

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