Description
Découvrez SPlasH ! – Stop aux plastiques dans l’H2O ! Menée en collaboration par l'Université de Gênes, l'European Research Institute et l'Université de Toulon, cette initiative analyse les microplastiques dans les eaux portuaires de Gênes, Olbia et Toulon, marquant une avancée majeure dans la compréhension de cette pollution transfrontalière.
Le Projet
SPlasH ! – Stop aux plastiques dans l’H2O ! pour la première fois l’Université de Gênes (IT- chef de file), l’European Research Institute (IT) et l’Université de Toulon (FR) analysent conjointement la présence, l'origine et les dynamiques des microplastiques dans les eaux portuaires des ports de Gênes, Olbia et Toulon.
Quantifier, caractériser les micro-plastiques de surface et dans toute la colonne d’eau, mesure leur toxicité comme agent de transport des polluants, notamment les métaux lourds représente une avancée de SPasH de même que l’analyse de la fonction des ports comme émetteurs de la pollution par les micro-plastiques, comme récepteur des flux terrestres et dans la dynamique de propagation vers le large.
Au-delà des actions de pure recherche de meilleure connaissance des phénomènes de pollution par les micro-plastiques le caractère intrinsèquement transfrontalier de ceux-ci a conduit SPlasH à s’engager dans de larges actions de sensibilisation des scolaires, des jeunes et des acteurs publics décisionnaires dans les politiques publiques.
Eléments clés
- Echantillonnages dans les bassins portuaires de Gênes, Toulon et Olbia ;
- Prototypage de l’instrument d’échantillonnage « en série » de la colonne d’eau à différentes profondeurs ;
- Scénarios climatiques pour les trois ports partenaires ;
- Simulations de la dispersion des micro-plastiques le long des côtes environnant les zones portuaires ;
- Divulgation auprès des scolaires et du grand-public
- Serious game : deviens un héros de la mer. Nettoie les plages, les fleuves et les parcs, dans ta ville ou en vacances !
Les enjeux
La présence de plastique en mer est maintenant le témoignage de plusieurs et de incertains sur la surveillance des eaux de surface dans différents bassins de la Méditerranée et dans différents océans. Le plastique représente peut être l'un des principaux polluants dans le milieu marin. Une des questions encore sans réponse concluante concerne l'origine des micro-plastiques. Dans plusieurs études commandées par le DG de la Mer, les zones portuaires sont considérées comme des sources possibles de micro plastiques, mais aucune étude spécifique n’a été menée à ce jour.
Résultats attendus
- Comprendre le rôle des zones portuaires comme sources ou comme collecteurs de microplastiques dans l’optique d’une définition de politiques de gestion des eaux portuaires
- Définition des systèmes innovants d’échantillonnage des microplastiques
- Accroitre la connaissance des mécanismes de circulation des microplastiques transportés par les courants, le vent et les vagues.
L’après
SPlasH & Co a pris le relai de Splash ! pour :
- Approfondir la compréhension du phénomène des microplastiques ;
- Surveiller l’explosion des objets jetables pendant la pandémie de Covid-19 et ses effets sur l'environnement marin et la présence de macroplastiques (masques et gants de protection, par exemple) dans les zones portuaires;
- Consolider les connaissances acquises tant au niveau du territoire du Programme Marittimo qu'au niveau international
Chef de file : Università di Genova (IT)
Partenariat :
- European Research Institute Onlus (IT)
- Université de Toulon (FR)
La géolocalisation est celle du chef de file.